VII. 1 - RÉFORMES NATIONALES | |
- LES UNITÉS DÉMOCRATIQUES NATIONALES - |
1 - LAssemblée civile nationale La première réforme indispensable au bon fonctionnement de la démocratie directe - démocratie participative active - et de la réelle souveraineté du peuple consiste à passer, sur le plan national, du bicamérisme au tricamérisme - si toutefois les Français veulent conserver le Sénat dont lexistence a souvent été remise en cause -, par la création dune troisième Assemblée nationale - ou nouvelle unité démocratique nationale - représentant le plus fidèlement possible la société civile, cest-à-dire lensemble des Françaises et des Français, doù la nécessité de créer lAssemblée civile nationale - A.C.N. - (Députés civils) composée des représentants nationaux des professions et catégories socio-professionnelles (P.C.S.), élus pour quatre ans par leurs homologues. En effet, chaque Français, quil soit ou non en activité appartient obligatoirement à la société civile, cest-à-dire à lune ou lautre de ces catégories professionnelles ou socio-professionnelles. Cest pourquoi cette Assemblée civile nationale permet de prendre en considération chaque citoyen à travers son appartenance catégorielle et, de ce fait, elle semble être le meilleur et le plus juste moyen de représenter fidèlement lensemble des différentes couches de la société française. Le nombre de parlementaires par assemblée pourrait se limiter entre 250 et 300 (Sénat, Assemblée politique et civile), soit 750 à 900 pour les trois assemblées. Le nombre total serait bien inférieur à celui des élus nationaux actuels (1447). Cette nouvelle unité démocratique nationale a une représentation à tous les niveaux des collectivités territoriales - Communal, départemental et régional -, voire au niveau européen, véritable mosaïque des professions et catégories socioprofessionnelles indispensables à la pratique de la réelle démocratie, 2 - La Présidence de la République La Présidence de la République est collégiale, tricéphale (trois membres) et tournantes (2 ans x 3 = 6 ans). Les candidats à lélection Présidentielle sont au nombre de neuf et sont issus des trois Assemblées nationales (trois par Chambre : Sénat, Assemblée politique et civile). Ils sont choisis par leurs homologues et ne peuvent appartenir au même groupe politique. Ils sont élus à la Présidence de la République au suffrage universel à un tour. Ils ne peuvent être élus à deux mandats consécutifs. Le premier des trois membres de la Présidence de la République est Président en titre pour deux ans, il soccupe de la politique étrangère et représente la France dans toutes les relations internationales. Le second membre est le premier Vice-Président pour deux ans, il a pour fonction de mener à bien la politique intérieure. Le troisième est le deuxième Vice-Président pour deux ans, il a la responsabilité de la politique européenne. Tous les deux ans les trois membres de la Présidence changent de poste et donc de fonction = Présidence tournante. À la fin de leur mandat ils sont, sils le souhaitent, membres du Conseil supérieur de la République pour six ans, mandat non renouvelable. Ce système de Présidence collégiale, tricéphale et tournante permet déviter, dune part, les conséquences néfastes, voire dangereuses du culte de la personnalité, du chef, de lhomme « idoine - providentiel » qui na jamais existé et qui, la plupart du temps, se fait élire sur un programme démagogique et mensonger qui est une véritable trahison de son électorat ; dautre part, de ne plus entretenir une certaine République dégoulinant de privilèges, donc discriminatoire, qui coûte très cher aux Français : République sappuyant sur une constitution monarchique construite sur un régime plus ou moins bâtard (Présidentiel et/ou Parlementaire), mais jamais sur la légitime souveraineté du peuple conforme à notre Constitution (art. 3) et aux droits de lHomme et du Citoyen de 1789 (art. 6). |