RDD - Mise en oeuvre de la Démocratie directe - suite.
V. 5 - LES MOYENS
Actuellement, il faut se déplacer pour voter. Dans très peu de temps, grâce aux nouvelles
technologies de la communication (informatique, Internet, carte à puce, ...), dans ce que
lon appelle déjà la télésociété, on pourra voter par le système
électronique de chez soi ou de certains points de vote préparés tout
spécialement à cet effet pour tous ceux qui, dans un premier temps, ne
seraient pas personnellement équipés. |
Ce système permet : - La rapidité et la simplification du mode de vote ; - La limitation de façon substantielle des frais de vote (pas de bulletins, pas de dépouillement, ...) ; - La suppression totale de la fraude électorale (carte à puce, code confidentiel, biométrie, ...) ; - La protection efficace du secret du vote ; - Laffichage immédiat du nombre de suffrages et du pourcentage des résultats de la consultation ; - La proclamation des résultats quasi instantanée ; - La conservation informatique des résultats. |
En Europe, une société française et allemande de télécommunication
ainsi que dautres spécialistes de la communication, de lélectronique et de
linformatique aux USA ont sérieusement travaillé sur ce système de vote électronique.
Certains dentre-eux ont déjà mis au point un équipement opérationel de ce type. |
En attendant que le système Internet soit totalement opérationnel, cest-à-dire dans très peu de temps, il est tout à fait raisonnable de penser quil est possible de pratiquer, dès aujourdhui, sans difficulté et en toute sécurité, la démocratie directe grâce à linformatique et à la carte à puce. |
Nous pouvons constater que la Suisse (7,2 millions de citoyens en 2000)
représente à peu près le même nombre dhabitants que la moyenne de la population de nos
plus grandes régions françaises, et que ses institutions à trois niveaux : État (Confédération), Cantons (26) et communes (plus de 3000),
sont identiques aux institutions de nos régions (Parlement régional, départements et communes). En conséquence, nous pouvons raisonnablement, libres de toute inquiétude, partir du principe que ce qui se pratique quodiennement sur le plan démocratique en Suisse depuis cent cinquante ans environ (à une époque où la technologie nétait pas très avancée), est aujourdhui tout à fait faisable non seulement au niveau de lensemble de nos régions françaises, mais aussi sur le plan national et européen, grâce à linformatique, à la carte à puce et, très prochainement, à Internet. . |