RDD - RASSEMBLEMENT POUR LA DÉMOCRATIE DIRECTE

II. 1 - LA DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE :
Démocratie formelle...
      
La démocratie représentative - erzatz de la réelle démocratie - sur laquelle repose notre Ve République
est purement formelle et illusoire. C’est une démocratie passive, aux échecs patents, dans laquelle
le citoyen est totalemnt privé de sa légitime souveraineté, sauf... le jour des élections.
 
Il est spectateur de la vie politique et otage des politiques et de leurs appareils.

Certains prétendent, et cela les rassure, que cette démocratie est la moins mauvaise, certes ! ...
      Mais elle n’est pas la meilleure, la vraie. De toute évidence, cette démocratie que nous considérons comme une démocratie de transition n’est plus d’actualité, elle a fait son temps, elle est caduque. C’est une démocratie vieille arthrosée, tétanisée, voire convulsive avec quelques frémissements ou soubresauts démocratiques tous les cinq ou six ans, le jour des élections.
      En effet, peut-on parler de démocratie réelle lorsque le citoyen n’est consulté qu’en période électorale sur le choix d’un programme rapiécé (catalogue de promesses éculées, voire fallacieuses qui, la plupart du temps ne sera pas respecté), d’une vague idéologie - quelquefois plus ou moins nihiliste, qui cache des objectifs souvent non avoués et des intérêts partisans donc sectaires -, d’un homme ou d’une femme qui, bien souvent, les trahira ? Et quand bien même certains tiendraient-ils leurs promesses - car il y en a qui en tiennent quelques-unes, fort heureusement ! - cela ne peut, en aucun cas, justifier la pratique honteuse de cette pseudo-démocratie qui, avec désinvolture, fait fi de la légitime souveraineté du peuple. Toutefois, il faut s’incliner devant l’excellent travail et l’esprit d’abnégation que manifestent tous ces bénévoles de la politique, en particulier les conseillers municipaux, qui oeuvrent dans l’ombre des " grands " et qui consacrent beaucoup de temps (pris sur leurs loisirs, soirées, familles, ...) à la gestion de leur commune afin d’améliorer la vie de leurs concitoyens. Cependant, malgré l’esprit d’abnégation de ces femmes et de ces hommes, n’est-il pas abusif que, par son vote, le citoyen délègue son pouvoir souverain de décision et accorde un chèque en blanc à des politiques qui n’auront aucun compte à lui rendre pendant toute leur mandature, si ce n'est aux prochaines élections, c’est-à-dire cinq à six ans plus tard ?

Par son vote, le citoyen se place sous la tutelle des politiques... les curateurs !
et leur confie non seulement son quotidien, son avenir et celui de ses enfants,
mais aussi sa vie, leur vie !
Naïveté ou inconscience collective ?!! ...
 
Par ce beau geste civique, le citoyen abdique sa souveraineté
et se transforme, consciemment ou inconsciemment,

en « sujet ».

       En effet, qu’il le veuille ou non, par cet acte, il abdique sa souveraineté et fait allégence à une " poignée " d’hommes politiques - la plupart marchands de rêves et faussaires de l’espérance - à qui il fait par obligation, n’ayant pas d’autre choix, plus ou moins confiance le temps d’un vote. Mais... le réveil est très souvent douloureux et le sentiments de trahison qui l’accompagne, ô combien frustrant et révoltant ! ...
       C’est pourquoi, un grand nombre de citoyens (80 % environ) votent, la plupart du temps, contre quelque chose ou contre quelqu’un mais beaucoup plus rarement pour quelque chose ou pour quelqu’un.

De toute évidence, le vote est très souvent contestataire.
C’est un vote sanction, un vote d’opposition et rarement d’approbation.

       La démocratie représentative, quoique élective - au bon fonctionnement vertical et pyramidal -, est essentiellement fondée sur le principe du carriérisme, du clientélisme, de la politique des coups bas - " du bec et ongles ". Elle est par essence centralisatrice, monarchique, oligarchique et génératrice d’inégalité et de privilèges honteusement ostentatoires : elle est, de toute évidence, discriminatoire !
       Elle engendre, d’une part, une politique pathologique " autiste " - repliée sur elle-même, éloignée des réalités, voire totalement coupée des citoyens : de l’autre... France, de la France d’en bas, disent-ils ! Y aurait-il deux France ?! ... - et, d’autre part, une politique " pavlovienne "- quand on n’est plus au pouvoir et que l’on veut continuer d’exister, il faut coûte que coûte pratiquer le réflexe de survie - le réflexe pavlovien -, c’est-à-dire s’opposer systématiquement quelles que soient la situation et ses conséquences !
Ce qui se traduit par une opposition brutale aveugle, irresponsable, corrosive et très souvent contraire aux intérêts de la France, donc extrêmement dangereuse pour le quotidien et l’avenir des Françaises et des Français.

Système qui débouche indubitablement sur une politique
à coup de cutter ! ...